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Pourquoi une révision ?

Vers un nouveau projet de territoire

La décision d’engager la révision du Scot s’explique par la nécessité de bâtir un nouveau modèle de développement, capable d’apporter des réponses adaptées aux défis urbains, économiques, écologiques et sociaux, auxquels l’agglomération lyonnaise sera confrontée d’ici les vingt prochaines années.

Des constats qui interpellent

Ces 10 dernières années, l’évolution de l’agglomération lyonnaise s’est caractérisée par :

  • Une progression démographique rapide avec un dépassement de l’objectif d’accueil de 150 000 habitants supplémentaires en 2030 fixé dans le Scot, celui-ci ayant été atteint dès 2020.
  • Une forte concentration économique et un accroissement des échanges entre le centre de l’agglomération lyonnaise et les territoires voisins, qui provoquent une saturation des réseaux et des équipements.
  • Une demande de transport qui peine à trouver des réponses alternatives à la voiture au-delà de l’accès au coeur de l’agglomération et impose de davantage tenir compte de l’aire d’influence réelle de l’agglomération lyonnaise pour proposer un bouquet de mobilité attractif.
  • Un essoufflement du modèle d’urbanisme commercial : une croissance des surfaces commerciales décorrélée de l’évolution démographique et des attentes des consommateurs
  • de plus en plus tournée vers la proximité, la consommation locale et responsable, le commerce numérique…
  • Un développement fondé sur l’attractivité internationale ayant pour corolaire un renchérissement des prix du foncier, de l’immobilier et l’accroissement des inégalités sociales et territoriales.
  • Une réduction des émissions de gaz à effet de serre insuffisante pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
  • Une consommation encore importante d’espaces naturels et agricoles liée au développement urbain et économique, mettant au premier plan l’enjeu de la sobriété foncière.
  • Des pressions de plus en plus fortes sur la biodiversité, les ressources (eau, matériaux…) conjuguées à des dégradations de la qualité de l’air (ozone) et des niveaux de bruit encore très élevés dans certains secteurs, qui altèrent la qualité de vie et celle de notre environnement.
  • Un accroissement des interdépendances avec les territoires voisins de l’agglomération lyonnaise, qui exige une vision élargie des enjeux et des réponses à apporter.

L’évolution de l’agglomération lyonnaise en chiffres

13 500
habitants/an supplémentaires entre 2008 et 2018
55
de la croissance démographique
83
de la croissance des emplois de l’aire métropolitaine Lyon-Saint-Étienne entre 2010 et 2018
1
de m2 d’immobilier de bureaux construits entre 2010 et 2016
10 000
logements/an construits entre 2008 et 2018
+3,3
de croissance annuelle moyenne des prix des logements collectifs anciens en €/m2 sur la Métropole de Lyon entre 2010 et 2019*
180 000
actifs résidant hors de l’agglomération lyonnaise viennent y travailler chaque jour à 81 % en voiture (2017)
1 150
hectares d’espaces naturels et agricoles consommés pour l’urbanisation entre 2010 et 2020
-9
de GES entre 1990 et 2018 (le Scot actuel vise une réduction de 30 % en 2030)